Histoire des arts
UNE SPÉCIFICITÉ DU LYCÉE JULES FERRY : L’OPTION HISTOIRE DES ARTS EN HYPOKHÂGNE A/L
Une question à l’heure des choix sur Parcoursup : Hypokhâgne histoire des arts, pourquoi choisir le lycée Jules Ferry ?
Le lycée Jules Ferry est l’un des rares établissements en France proposant en CPGE littéraire A/L un enseignement d’histoire des arts. Cette option rare permet de renforcer un parcours littéraire d’excellence ou d’accéder aux formations sélectives des Écoles normales supérieures et de l’École du Louvre.
Les enseignements sont mutualisés avec ceux du Lycée Janson de Sailly, établissement dans lequel ils ont lieu. Les horaires sont aménagés afin de permettre aux étudiants de Jules Ferry de se rendre en 20 minutes au lycée Janson de Sailly. Cette solution permet un enrichissement mutuel pour les étudiants des deux établissements. Les cours spécifiques au concours de l’ENS Lyon, ainsi que les heures d’interrogation orales (« les khôlles »), ont lieu à Jules Ferry.
Commencer l’histoire des arts ou continuer un parcours entrepris au lycée
Le programme d’hypokhâgne commence par un panorama des grandes disciplines artistiques, du vocabulaire spécifique aux arts, des méthodes d’analyses, des grandes institutions artistiques et des métiers qu’on peut y exercer. Il est donc possible de revoir ou d’acquérir l’essentiel des fondamentaux de la discipline. Le programme se poursuit par l’étude de la transition artistique entre le Moyen-Âge et la Renaissance, puis par celle entre les arts du XIXe et du XXe siècle. Tous les arts sont étudiés : peinture, sculpture, architecture, enrichis par des références à la musique, aux arts de la scène et au cinéma.

L’histoire des arts, une discipline rare qui enrichit le parcours d’un étudiant en hypokhâgne et en khâgne
En hypokhâgne, l’histoire des arts est une matière optionnelle comportant quatre heures d’enseignement par semaine. On peut la choisir pour mener, en parallèle de la classe d’hypokhâgne, un cursus en histoire de l’art à l’université, par le moyen des propositions d’ECTS accordées par les conseils de classe. Mais on peut aussi suivre cet enseignement en étant inscrit dans une autre discipline à l’université. Dans ce cas, l’histoire des arts constitue un complément utile pour enrichir sa culture générale et son curriculum vitae dès la première année d’étude par la mention d’une spécialité rare. Le lycée dispose en particulier de partenariats avec des universités proposant cette discipline.

Comment travaille-t-on en histoire des arts au lycée Jules Ferry ?
Avant d’être une question de travail, l’histoire des arts est une passion. Le pluriel du mot « arts » rappelle que nous étudierons ou évoquerons tous les arts : peinture, sculpture, architecture, mais aussi musique, arts de la scène, du textile sont mobilisés, replacés dans leur contexte historique et approchés à la fois d’un point de vue théorique et de manière à prendre en compte leurs aspects matériels.
Le travail consiste avant tout à participer activement au cours, à lire les ouvrages conseillés, à faire des exposés. Un soin tout particulier est apporté à la méthodologie de la dissertation, épreuve que les étudiants qui choisiront la spécialité histoire des arts en khâgne devront maîtriser.
Des interrogations orales, les « khôlles », permettent de s’entraîner à l’analyse des œuvres et à préparer les épreuves orales du concours.
Une discipline enseignée hors-les-murs
Tout au long de l’année, sont organisées des sorties dans des expositions, dans des lieux dédiés aux arts et à la culture, si possible peu accessibles du public ou en présence d’acteurs du monde des arts et de la culture.
Deux journées de découverte des arts du Moyen-Âge et de la Renaissance mèneront les étudiants à Chartres, Écouen et Fontainebleau, à la découverte du Centre international du vitrail et du Musée national de la Renaissance.
Un voyage est proposé aux étudiants en fonction du programme de khâgne. Pour l’année 2022-2023, ce voyage est prévu en Italie pour découvrir le Maniérisme, à Parme, Milan et Mantoue.
Le festival d’histoire de l’art qui a lieu à Fontainebleau le premier week-end de juin est un moment important venant couronner la fin de l’année scolaire. Les étudiants peuvent y écouter des conférences, dialoguer avec des historiens de l’art et profiter des concerts, lectures et projections de films accompagnant cette manifestation de renommée mondiale.

Parce qu’on y réussit
Plusieurs formations d’excellence sont accessibles depuis une khâgne spécialité histoire des arts :
- L’École normale de Lyon (et celle de Paris, à condition de suivre un enseignement complémentaire de langue ancienne), soit en département arts, soit dans toute autre filière littéraire.
- L’École nationale des Chartes, en assistant à des cours d’histoire complémentaires au lycée Henri IV.
- L’École de Louvre, directement en troisième année, à la fin de la khâgne
- L’ensemble des écoles de la BEL : Celsa, écoles de commerce, de traduction, sont accessibles depuis la spécialité d’histoire des arts, comme depuis les autres spécialités de khâgne.
Une CPGE histoire des arts est donc une porte d’entrée vers de nombreux projets professionnels, cette discipline rare permettant d’enrichir le parcours des étudiants qui la choisissent.
Présentation de l’enseignant :
Agrégé et docteur en histoire, Mathieu Lours est professeur d’histoire des arts au lycée Janson de Sailly, où il accueille les étudiants du lycée Jules Ferry. Chercheur en histoire de l’architecture, il a publié des ouvrages de référence sur le patrimoine, participé à la réalisation de plusieurs documentaires et assure des enseignements dans des établissements d’enseignement supérieur. Son approche de l’histoire des arts vise à donner aux étudiants de CPGE la plus large culture générale possible, afin de comprendre les œuvres dans leur contexte.
Contact : mathieu.lours@ac-paris.fr
Quelques témoignages d’étudiants en hypokhâgne :
« Je n’avais jamais fait d’Histoire des Arts avant mon entrée en hypokhâgne. Cette nouvelle option m’a ainsi permis d’accéder à un nouvel horizon de réflexion dans un domaine qui m’était alors inconnu.
En plus de m’offrir de nouveaux éléments de culture générale, l’Histoire des Arts me permet de solidifier mes capacités dans l’exercice de la dissertation, travail primordial en hypokhâgne.
Un autre exercice fondamental est l’analyse d’œuvre. Tout nouveau pour moi, il me permet aujourd’hui de développer une sensibilité nouvelle face à certaines périodes historiques ou, plus généralement, à tout ce qui est observable.
Je recommande donc fortement l’option à ceux et celles qui, au-delà d’être intéressés par les arts, souhaitent penser sur des sujets qui leur seront utiles peu importe leur voie. Et pour le ou la passionné, l’option Histoire des Arts est, selon certains amis qui étaient déjà familiers avec la matière, une expérience plus qu’enrichissante, utile, voire indispensable pour poursuivre la route des grandes écoles telles que l’Ecole du Louvre ou dans un parcours universitaire. »
Sacha, étudiant en hypokhâgne 2022-2023
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