
Les germanistes de HK1 et HK2 sont allés voir ce dimanche 19 janvier, au théâtre de l’Odéon, cette célèbre pièce de Brecht qui montre, à travers une mosaïque de situations prises sur le vif dans la vie quotidienne des Allemands sous le nazisme, comment le totalitarisme infiltre et fait exploser une à une les solidarités de la vie publique et privée.
Dans tous les milieux, scientifiques, administratifs, politiques, et jusqu’au sein du voisinage, de la famille et du couple, la peur et le mensonge broient les individus en les coupant les uns des autres.
Cette démonstration terrible était servie, dans la mise en scène de Julie Duclos, par une scénographie dynamique installant dans chaque tableau des espaces isolés par des vitres troubles : le « dedans » où l’on espère s’abriter n’offre qu’une protection fragile ; on peut y être vu et entendu, et la violence du dehors, à tout moment, peut y faire irruption.

“Après la chute de ce régime, Grand-peur et misère du IIIe Reich ne sera plus un acte d’accusation. Mais il sera peut-être, encore, un avertissement.” Bertolt Brecht

A cette peur et cette misère, un seul antidote : rester soudés, cultiver tous les liens que nous tissons les uns avec les autres !
CR de Mme V. von Schenck-Janny























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