Deuxième visite le 23 novembre au Musée de la Vie romantique afin de préparer la nuit des musées avec le groupe de spécialité histoire des arts première. Après une visite guidée du quartier de La Nouvelle Athènes, les élèves ont pu découvrir cette fois-ci les collections du musée.
Devant la maison d’Ary Scheffer
Une plongée dans la vie artistique de la première moitié du 19e siècle autour de Ary Scheffer, George Sand, Delacroix , Chopin et bien d’autres .
Dans le salon de Georges Sand
L’atelier d’artisteUne “tête d’expression” – La suppliante de Dubufe
A eux maintenant de s’approprier les lieux afin de devenir médiateurs culturels dans le cadre de l’opération ” La classe, l’œuvre ! “ qui aura lieu en mai 2024.
La classe de seconde 7 de Mme Viennot-Franca, professeure de Lettres et d’Histoire des arts, est engagée dans un parcours d’ Éducation Artistique et Culturelle (EAC). Ce parcours intitulé “Dans la fabrique de l’écriture dramatique contemporaine” et proposé par Artcena, en partenariat avec le Conservatoire national supérieur d’art dramatique.
Les élèves verront leur année jalonnée de rendez-vous culturels et artistiques avec la rencontre d’intervenants du monde du spectacle ou l’organisation de moments d’expression et de création.
L’un de ces moments privilégiés a été leur participation à la soirée des Grands Prix de littérature dramatique et Littérature dramatique Jeunesse 2023, qui s’est tenue le jeudi 19 octobre au CNSAD-PSL.
AU CNSAD pour la Cérémonie de remise des Grands Prix. Le théâtre croqué sur le vif par Etia de 2nde7
Les élèves de première année du CNSAD-PSL, entraînés par leur enseignante Marie-Armelle Deguy, ont lu avec brio des extraits des textes des 6 finalistes, avant l’annonce des lauréats 2023.
Le jury, présidé par Christophe Lemaire, a récompensé Dear Prudence de Christophe Honoré (publié aux Solitaires Intempestifs) pour le Grand Prix de Littérature dramatique Jeunesse 2023 et Après nous, les ruines de Pierre Koestel (publié aux Editions Tapuscrit / Théâtre Ouvert) pour le Grand Prix de Littérature dramatique 2023.
Les lauréats Christophe Honoré et Christophe Lemaire. Alper de 2nde7 avec Christophe Honoré
Cette soirée a enthousiasmé nos élèves et leur a donné envie de se lancer dans la lecture des pièces en lice. A leur tour, nos jeunes deviendront jurés au sein de leur classe en élisant leur œuvre préférée. Ils auront la chance de rencontrer l’auteur.e de la pièce qu’ils auront sélectionnée.
“Les élèves de la Spécialité hida première sont allés au BAL visiter une belle exposition photo qui malheureusement est terminée. Trois d’entre eux vous ont fait un compte-rendu”. Mme Plus
“Mercredi 11 octobre, la classe de première Spécialité hida a reçu une restauratrice de céramique d’art. Visite très instructive, qui a pour ambition de s’inscrire dans une réflexion sur les débouchés en hida.” Mme Plus
Compte rendu de la visite de Jeanne Marie SORNAY SETTON Conservatrice – restauratrice de biens culturels par Anna Guy-Arnodin, élève de première en spécialité hida :
Spécialité : arts du feu ( céramique ,verre,émail)
Le métier de conservateur a pour objectif de conserver ou de restaurer le patrimoine matériel pour les générations futures. La déontologie de cette profession est véritablement fixée depuis 1963 : il faut respecter l’objet et surtout, respecter les traces du temps. Les objets qui sont restaurés proviennent soit de l’archéologie, donc de fouilles , soit ce sont des objets scientifiques.
Il y a trois types de méthodes de conservation. La première est la conservation préventive il faut s’assurer de la stabilité du climat dans un musée, faire attention aux emballages, aux vitrines etc… C’est une conservation indirecte.
Il y a aussi la conservation curative: cela consiste à arrêter, à stopper la dégradation d’un objet en évitant par exemple une cristallisation par les sels. Enfin, si l’œuvre ou l’objet est véritablement dégradé, il ne reste que la restauration. Il faut alors d’abord établir un diagnostic de l’état grâce à des photos et ensuite proposer des méthodes d’intervention. Celles-ci sont le nettoyage , chimique ou manuel et le collage et le comblement (notamment avec du plâtre et des couleurs). La restauration est une opération délicate car elle est irréversible, il faut réussir à conserver un équilibre entre l’âge de l’objet et la volonté de le restaurer. Cela peut entraîner des polémiques comme celle de La Chapelle Sixtine et les fresques de Michel Ange.
Le métier de conservateur/ restaurateur permet d’être au contact des œuvres et des objets, parfois très anciens. C’est quelque chose de rare et de précieux et il est important et vital que des personnes possèdent ce savoir faire , pour notre patrimoine et par conséquent, notre histoire.
Voici les formations pour devenir conservateur.rice/restauratrice.eur d’oeuvres d’art :
Cette année, les élèves de 208 qui ont suivi l’option facultative histoire des arts ont profité d’un voyage à Milan et ont ainsi pu apprécier les joyaux artistiques de la capitale lombarde.
Promenades architecturales et visites de musées ont permis de sensibiliser les élèves aux dimensions artistiques et historiques des oeuvres.
Un grand moment de plaisir partagé par la suite lors d’une restitution devant les parents qui ont ainsi bénéficié d’un cours d’histoire des arts dispensés par leurs enfants.
CR de Mme Cavaleri, professeure d’histoire des arts
Les élèves de spécialité histoire des arts, latinistes, hellénistes, italianistes, cette année rejoints pas les élèves de spécialité HGGSP ont visité Naples et la Campanie.
Visite architecturale de la ville de Naples, visite des chefs d’œuvre du musée de Capodimonte, de Pompéi et Caserta ont enrichi la formation des élèves.
Étape essentielle de la formation en spécialité histoire des arts, ce voyage permet aux élèves de se confronter aux oeuvres in situ.
CR de Mme Cavaleri, professeure d’histoire des arts
Les élèves ont réalisé une belle performance mercredi 30 mai au Bal : ils ont lu à voix haute les haïkus qu’ils ont composés sur l’exposition Arte povera “Renverser les yeux” .
Des élèves de la Tle Hida facultative avec leur professeure Mme Viennot-Franca
La cérémonie du prestigieux Prix Renoir des Lycéens a eu les 10 et 11 mai à la Fémis, réunissant des élèves venus de lycées de toute la France pour célébrer le cinéma et honorer le meilleur film de l’année.
Chaque classe participante a exercé son droit de vote en sélectionnant un tiercé de films parmi les sept longs-métrages en compétition. Puis, après un processus de sélection rigoureux, deux élèves ont été élu-es par leur classe respective pour représenter leur établissement lors de cette finale à la Fémis. Dans notre lycée, à l’issue du vote, ce sont Antonina et Keren qui ont été désignées par leurs camarades pour représenter la classe de 1ère spécialité Histoire des arts, encadrée par les professeures Mmes Plus et Cuirot.
Keren et Antonina, élues par leurs camarades de la 1ère spécialité HIDA
Retour sur le déroulement de la cérémonie à la Fémis raconté par nos deux jurées
Nous sommes arrivées vers 13 h à la Fémis. Il y avait de nombreux lycéens venus de partout en France.
Mardi 9 mai : Jour 1
A 13h30, nous sommes allés dans une salle où nous avons pu échanger avec des représentants de chaque film. Nous avons vu la réalisatrice de Revoir Paris, Alice Winocour (en visio), la productrice de l’Innocent, la productrice (qui est aussi la femme de Patricio Guzman) de Mon Pays Imaginaire, le distributeur de Nos Bonnes Etoiles, les producteurs de Saint Omer, les distributeurs de The Fabelmans et le producteur d’Interdit aux chiens et aux Italiens.
A 16h30, une fois après avoir vu tout le monde nous sommes partis débattre. Nous étions répartis en 4 groupes. Nous avons commencé par éliminer 4 films. En premier Saint Omer, ensuite Mon Pays Imaginaire, puis les Bonnes Etoiles et Interdit aux chiens et aux Italiens. Au final dans le top 3 il ne restait que Revoir Paris, The Fabelmans et l’Innocent. Après 2h de délibérations nous sommes rentrés chez nous.
Les 6 autres films en lice avec Revoir Paris
Mercredi 10 mai : Jour 2
Nous sommes arrivées vers 9h à la Fémis pour les ultimes délibérations. Nous sommes directement allés dans notre groupe où nous avons débattu sur les trois derniers films. Après avoir élu notre film, nous avons choisi un représentant de notre groupe pour aller débattre avec les autres groupes.
Vers 12h30 nous avons eu la chance de rencontrer des étudiants de la Fémis qui nous ont expliqué les différents métiers du cinéma. Ils nous ont également présenté leurs études à la Fémis.
Vers 15h la cérémonie de remise des prix a commencé. Dans un premier temps les prix des critiques ont été remis. Ensuite, le moment tant attendu de la remise du prix Renoir.
Lancement de la cérémonie des prix par Aurélia Caton et intervention de M.Binh, critique de cinéma pour Positif
Après des délibérations tendues autour des films Revoir Paris et The Fabelmans, c’est Revoir Paris qui a gagné. Alice Winocour est donc intervenue, ainsi que ses productrices pour célébrer sa victoire. Les trophées qui ont été remis ont été fabriqués par des élèves de lycées professionnels.
Annonce du lauréat et remise des trophées réalisés par des lycéensAlice Winocour très émue de recevoir ce prix Renoir des lycéens s’adresse à son public
Après la remise des prix, nous avons pu profiter d’une collation avec les autres représentants.
CR de Keren et Antonina, 1ère spécialité HIDA
Le Prix Renoir des Lycéens est une initiative qui vise à promouvoir le cinéma et l’éducation artistique auprès des jeunes. Chaque année, il permet aux lycéens de s’engager dans des débats constructifs et de développer leur sens critique en matière de cinéma.
Bravo à nos élèves pour leur engagement et leur passion pour le septième art !
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