- Kali
Le monologue de Kali conte une épreuve qu’elle a dû traverser durant sa jeunesse et qui la marquée jusqu’à aujourd’hui.
Le père du narrateur vend des objets sur un site appelé « Leboncoin ». Il rencontre une famille qui vient d’un autre pays et a besoin de moins d’argent pour acheter des choses. Le père se lie d’amitié avec cette famille et veut les aider, surtout avec des papiers importants. Ils vivent dans un petit appartement. Une des filles, Oria, est très malade et a besoin de soins. Pour aider Oria, le père aménage une pièce dans son atelier pour qu’elle puisse se reposer. Le narrateur se souvient d’Oria, surtout de ses yeux qui parlent beaucoup… Malgré la langue qui les sépare, le narrateur et Oria deviennent amis et passent du temps ensemble. Le père annonce qu’Oria doit aller à l’hôpital et, malheureusement, elle décède plus tard. Le narrateur apprend que les parents d’Oria continuent à chercher des médecins pour des conseils, et une amie pourrait lui en dire plus.
Le narrateur parle de son inquiétude concernant le prélèvement d’organes d’Oria, une fille qu’il aimait beaucoup. Il explique que sa famille évite de parler de la mort d’Oria, et il ne sait même pas où elle est enterrée, ce qui le rend triste. La grand-mère du narrateur parle de la guerre civile au Guatemala et de l’importance de retrouver les corps des personnes disparues pour que leurs familles puissent faire leur deuil.
Le narrateur parle de ses souvenirs d’Oria, une personne importante pour lui. Il se rend compte qu’il n’a pas beaucoup de souvenirs clairs avec elle, à la différence de son premier amour. Le seul objet qui lui reste d’Oria est un dessin de la fée Clochette, et il se demande pourquoi ce choix.
Il réfléchit à la signification des ailes de la fée, les comparant aux bras de la déesse Kali, et se demande si cela représente comment Oria le voyait. Le narrateur se demande aussi si Oria existe encore à travers le regard de quelqu’un d’autre et si elle pleure à cause de ses pensées non exprimées.
Il mentionne aussi une tradition guatémaltèque où les gens communiquent avec les défunts à travers des cerfs-volants, ce qui renforce l’idée de garder un lien avec ceux qui sont partis. Enfin, il parle de la façon dont il a changé en étant avec Oria, se décrivant comme un faucon impérial, symbole de liberté. Il se souvient aussi d’avoir observé attentivement ses traits.
Il réfléchit à la manière dont il se souvient de l’autre, même quand elle n’est pas là. Il parle de ce que cela signifie de perdre quelqu’un et comment il continuerait d’honorer sa mémoire. [par Mustafa]
- Thomas
Un acte est dédié à Thomas, un personnage en quête d’identité et de reconnaissance. Au début de l’acte Thomas se sent étranger à son environnement. Il exprime ce malaise à travers des réflexions sur la société qui l’entourent. Il déclare « je ne sais pas si je suis fait pour ce monde, ou si ce monde est fait pour moi », et cette situation met en lumière son sentiment d’inadéquation et sa quête de sens.

Série de photos de © Mathieu Vernier
A travers des épreuves diverses, Thomas affronte ses peurs et ses doutes. Un tournant crucial se produit lorsqu’il se voit mourir se noyant dans la mer. A ce moment-là, le narrateur mènera toute une réflexion existentielle sur le sens de sa vie. Heureusement un homme vient le sauver mais au péril de sa propre vie.

Thomas est choqué par les évènements et se sentant terriblement coupable de la mort de son sauveur, Il mènera alors une quête, pour à son tour sauver des vies, symbolisée par la citation « Tout ce qu’il me reste de vie, je dois le passer à apprendre comment sauver quelqu’un ».

En fin de compte l’acte de Thomas symbolise son évolution. Il passe de la résignation à une affirmation de soi, laissant une morale profonde dans l’esprit du lecteur pouvant être retrouvée dans l’acte suivant, « George ». [par Arthur]


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