Série littéraire de théâtre – Projet Artcena de la 2nde 7- Etude de 6 pièces contemporaines – 5/6

La pièce est un long monologue, elle se découpe en 4 parties.

  • La première est intitulée « crépuscule ». C’est la première phase de ses rituels du soir, où Astrid s’enroule dans un body wrap, une technique que sa sœur lui a donnée et qui consiste à s’enrouler d’algues avec du film plastique pour perdre son ventre après sa grossesse.
  • La 2e s’appelle « cœur de nuit ». Dans cette phase, Astrid se libère de son body wrap.
  • La 3e s’appelle « l’heure secrète » où Astrid entre dans son bain et pratique de la magie sur les conseils de sa mère.
  • et enfin la 4e qui s’appelle « Aube ». Dans cette dernière phase, Astrid est dans un rêve magique où elle parle une autre langue.

A son réveil, s’ensuit une longue période où sa cousine l’aidera à décrypter ce rêve.

Cette pièce, qui mêle témoignage personnel et fiction, explore les luttes intérieures d’une jeune femme en quête de guérison après des traumatismes invisibles. À travers une écriture intime et poétique, Héloïse Desrivières nous invite à un voyage émotionnel, où chaque mot devient un miroir de la fragilité humaine.

Le titre, à la fois métaphorique et profondément symbolique, évoque le maquillage comme un masque social qui dissimule les larmes et les faiblesses, tout en soulignant la force nécessaire pour continuer à avancer malgré tout.

En dehors de son écriture, Héloïse Desrivières est également active dans le domaine de la psychologie et du bien-être, s’intéressant aux mécanismes de résilience et à la manière dont les individus peuvent se reconstruire après des expériences traumatiques.

Son travail se distingue par sa capacité à allier la vulnérabilité à la puissance de la réappropriation de soi, offrant à ses lecteurs une voix qui résonne comme un écho de leur propre expérience de la douleur et de la guérison.

Héloïse Desrivières se confie sur son parcours et la genèse de son oeuvre -Capsule réalisée par La Récolte

À travers son œuvre, Héloïse Desrivières se fait l’écho de celles et ceux qui, souvent invisibles ou réduits au silence, trouvent dans l’écriture un moyen de reconstruire et de se libérer.

Ses récits touchent une corde sensible et invitent à une réflexion sur la manière dont la société façonne notre identité, tout en offrant un espace de réconfort à ceux qui, comme l’autrice, ont dû apprendre à se réinventer après l’adversité.

Extraits de l’oeuvre