“ Histoires de civils et de soldats ” : un spectacle poignant pour les élèves

Les élèves de la 1ère5 de Mme Haoudji et les élèves 2nde6 de Mme Martineau ont eu l’opportunité d’assister au sein du lycée, sous la coupole, à la représentation du spectacle « Histoires de civils et de soldats », créé par la compagnie Les Dramaticules.

Jérémie Le Louët, comédien et metteur en scène et Théo Pombet, régisseur son ont donné vie à trois contes de guerre puissants, signés Ambrose Bierce, Léon Bloy et Vsevolod Garchine.

Le jeu intense du comédien a permis aux élèves de s’immerger dans ces récits intemporels, portés par les voix de personnages bouleversants : un enfant, un civil engagé et un soldat mobilisé. Ces textes racontent une horreur universelle : celle de la guerre, de l’absurde, de la folie humaine.

Ce spectacle a rencontré un beau succès auprès de nos élèves, suscitant émotions, réflexions et discussions. Un moment fort de théâtre !

Avant le spectacle, ultime répétition

Photos de Mme Noémie Guedj, directrice générale de la Compagnie des Dramaticules

https://www.dramaticules.fr/creations/histoires-de-civils-et-de-soldats

Atelier au BAL pour la 1ère 5 autour de l’exposition « LAIA ABRIL (..) »

Les élèves de la classe de 1ère 5 de madame Viennot-Franca ont bénéficié d’un atelier de 3h, encadré par l’artiste Marie Sommer, autour de l’exposition « LAIA ABRIL – ON MASS HYSTERIA / UNE HISTOIRE DE LA MISOGYNIE.

Atelier conçu en lien avec les écrivaines étudiées cette année et notamment Olympe de Gouges, Colette, Christiane Taubira, Virginia Woolf…pour une réflexion globale sur l’émancipation des femmes.

  • Présentation en classe entière de Marie Sommer et visite de l’exposition par Manon Ricupero
  • Travail en demi-groupes : prolongation sur la plateforme Ersilia avec Andres Gorlberg et atelier collage avec Marie Sommer
  • Restitution en classe entière : présentation des collages et constitution des fanzines

Coordination par Violette Morisseau, chargée de programmes au BAL

Photos de Mme Viennot-Franca

Atelier d’écriture dramatique en seconde 7 : projet  » Culture Théâtre » avec Artcena

Dans le cadre du projet annuel  » Culture théâtre » de la classe de 2nde 7 de Mme Viennot-Franca, les élèves ont écrit des monologues et des dialogues avec l’écrivaine Héloïse Marty, au cours de leurs six heures d’atelier.

Cet atelier dramatique était centré sur le thème du vivant, à la manière d’Un Sacre, de Guillaume Poix, dont l’œuvre avait été choisie par la classe, comme objet d’étude pour l’année.

Leurs textes seront prochainement édités et prolongés par des dessins réalisés en SVT, avec Mme Renaud.

A venir aussi une exposition des travaux de la classe « Au théâtre on a le vivant dans la peau », dans le hall principal du lycée.

Photos et CR de Mme Viennot-Fanca

Série littéraire de théâtre – Projet Artcena de la 2nde 7- Etude de 6 pièces contemporaines – 6/6 Un Sacre

Voici le sixième exposé Artcena sur la pièce Un Sacre, fait par Mustafa Celik, Romain Gouygou, Anas Ghedamsi, Youssef Nafili, Titouan Postec et Arthur Martinache.

Le groupe présentant son exposé à la classe

 Un Sacre de Guillaume Poix a été sélectionné en 2024 pour les Grands prix de Littérature dramatique et de littérature dramatique jeunesse et choisi par la classe pour une étude approfondie

Une rencontre marquante, empreinte d’émotion, entre Guillaume Poix et les élèves

Guillaume Poix est un écrivain français né en 1986, diplômé en écriture dramatique à l’ENSATT. C’est un comédien, dramaturge, auteur et metteur en scène.

Photo © Artcena

En 2014, il publie un premier texte de théâtre aux éditions théâtrales Straight, sélectionné au festival Regards Croisés. Il est lauréat de l’aide à la création des textes dramatiques du CNT et reçoit le prix des Journées de Lyon des auteurs de théâtre en 2014.

En 2016, il reçoit le prix Godot des lycéens et également le prix Sony Labou Tansi des lycéens. Il est aussi l’auteur de plusieurs textes comme « Wave », « Waste », et deux textes théâtraux « Tout entière » et « Et le ciel est par terre ». Guillaume Poix est associé du théâtre genevois poche/GVE en 2015-2016. [Biographie par Anas]

Son premier roman Les fils conducteurs, paraît en août 2017 aux éditions ©verticales, Gallimard

Spectacle de nos élèves hellénistes pour le festival « Les Dionysies »

Ὦ ξεῖνοι, τίνες ἐστέ;

« Qui êtes-vous, étrangers ? », L’Odyssée, chant IX, vers 252, Homère, traduction de Philippe Brunet.

Vendredi 21 mars 2025, les élèves hellénistes ont inauguré les Dionysies, le festival de théâtre antique de la Sorbonne, au Lycée Jules Ferry en déclamant le chant IX de L’Odyssée d’Homère en grec ancien et en français, dans la traduction de Philippe Brunet, publiée aux éditions Seuil .

Ce spectacle est le fruit d’un travail d’atelier mené toute l’année en collaboration avec Yanis Cléret, acteur, danseur et aède de la troupe Démodocos fondée par Philippe Brunet. Il interroge notre rapport à l’Autre. Qui est vraiment le sauvage ? Polyphème qui dévore les compagnons d’Ulysse ? Ou les Grecs irrespectueux des biens d’autrui ? En faisant résonner les hexamètres dactyliques d’Homère dans le petit gymnase, les élèves nous ont invités à réfléchir à notre humanité.

Bravo à toute la troupe pour ce spectacle de grande qualité, qui a ravi le public nombreux !

Retrouvez tout le programme du festival des Dionysies : https://dionysies.sorbonne-universite.fr/?page_id=22

Série littéraire de théâtre – Projet Artcena de la 2nde 7- Etude de 6 pièces contemporaines – 5/6


Voici le cinquième exposé Artcena sur la pièce Déesses, je me maquille pour ne pas pleurer, fait par Léonard Delage, Viktor Dawidowicz, Youssef El Gouhari, Antoine Leclerc, Vadim Marin-Pache-Maingot et Joseph Peyron.


Le groupe présentant son exposé à la classe

Héloïse Desrivières est une auteure française contemporaine, reconnue pour sa plume sensible et introspective. Dans ses écrits, elle s’attaque à des thématiques profondes telles que la douleur émotionnelle, les blessures du passé et la quête de soi. Son premier livre, Déesses, je me maquille pour ne pas pleurer, publié en 2020, a rapidement captivé un large public grâce à sa sincérité brutale et son approche poétique de la souffrance féminine.

Déesses, je me maquille pour ne pas pleurer est une pièce où Astride, une jeune maman infirmière et influenceuse raconte à ses abonnées comment elle essaye de s’en sortir après son accouchement.

Astride est une maman solo, elle a perdu son compagnon lors de sa grossesse dans un accident et elle a beaucoup de mal à faire face à ce deuil. Plusieurs fois dans la pièce, Astride nous plonge dans ses rêves où l’on peut observer les différents souvenirs qu’elle a avec lui.

Elle nous fait part de toutes ses pensées pendant ses rituels du soir. Quand son enfant est couché, elle utilise différents procédés pour retrouver une certaine beauté qu’elle recherche tout au long de la pièce. Ces rituels lui permettent de s’évader lors d’un court moment où elle n’a plus à se soucier de rien, elle rêve et nous raconte tout ce qu’elle voit dans son imaginaire.

Avec beaucoup d’humour et un langage cru elle nous parle de son corps en post-partum, elle confie les stratégies qu’elle a mises en œuvre pour se le réapproprier et voir son désir renaître. Pour l’aider, les femmes de son entourage ont des conseils ou des cadeaux plus ou moins inattendus : sa sœur esthéticienne lui apprend la cosmétique, sa mère l’initie à la magie et sa cousine l’aide à interpréter un rêve dans lequel elle parle une langue inconnue.

Petit à petit, elle apprivoise son corps transformé et sa nouvelle réalité pour renaître d’elle-même. Sa salle de bain devient un espace du sacré, elle parle de temple d’un sublime insoupçonné.

Série littéraire de théâtre – Projet Artcena de la 2nde 7- Etude de 6 pièces contemporaines – 4/6

Voici un quatrième exposé Artcena sur une pièce Jeunesse, Oiseau [Guide de survie] fait par Angie Amato, Nasrine Belarbi, Elisabeth Boulanger, Louise Emeriau, lina Nedjar et Gabriel Portier.

Le groupe présentant son exposé à la classe

Marie Christine Lê-Huu est une actrice et écrivaine Québécoise. Elle est née au Québec en 1970 d’un père vietnamien et d’une mère québécoise.

crédit photo© Maryse Boyce pour Artcena

Diplômée du conservatoire d’art dramatique de Québec en 1992. Elle devient codirectrice du théâtre Les moutons noirs, une compagnie de théâtre fondée en 1992 avec Normand Dareau. En 1995 elle lance une troupe de théâtre de marionnettes, Pupulus Mordicus, avec Pierre Robitaille et d’autres collaborateurs.

Après avoir joué pendant plus de 5ans dans Cornemuse, elle joue dans Toc toc toc. Elle prend la direction artistique d’une compagnie de marionnettes, le théâtre de l’Avant Pays. Elle y écrit et met en scène plusieurs pièces dont « ma mère est un poisson » et « Le voyage ».

Elle a également joué dans quelques films notamment Québécois comme Les mots gelés ou La polygraphe en 1997. Ses œuvres les plus connues sont Jouliks écrit en 2005 et également Oiseau [guide de survie] plus récemment.

Dans sa carrière elle reçoit plusieurs prix et honneurs tel que le prix littéraire Radio-Canada, le prix Sony Labou Tansi pour Jouliks en 2006 et d’autres nominations.

Cette pièce de théâtre, publiée en 2023, raconte l’histoire d’un enfant surnommé “Oiseau”, perçu comme différent par son entourage et qui, un jour d’hiver, disparaît mystérieusement. Cette disparition permet à ses proches de réaliser à quel point ils le connaissaient peu.

Oiseau [Guide de survie] est une pièce émouvante qui parle de la différence et de l’incompréhension. À travers l’histoire d’Oiseau, l’autrice nous invite à réfléchir sur notre façon de voir et d’accepter les autres.

Rencontre inspirante en classe de seconde 7 avec la scénariste Julie Birmant

Dans le cadre de leur projet annuel dédié à l’écriture, les élèves de la classe de seconde 7 ont eu l’honneur d’accueillir la talentueuse scénariste Julie Birmant.

Julie Birmant, née en 1974, s’est formée au cinéma en Belgique avant de se consacrer au journalisme et à la dramaturgie.

Après des collaborations avec France Culture et plusieurs festivals de théâtre, elle se tourne vers la bande dessinée en 2010 avec Drôles de femmes (©Dargaud), illustré par Catherine Meurisse.

Elle s’impose ensuite avec Pablo (2012-2014), une biographie de Picasso en quatre tomes, en tandem avec Clément Oubrerie.

© Dargaud

Ensemble, ils explorent d’autres figures artistiques, comme Isadora Duncan et Salvador Dalí (Gala, 2023). Ils créent aussi notamment la série « Une aventure de Renée Stone ».

Son travail, récompensé par le prix René-Goscinny, fait d’elle une scénariste incontournable de la bande dessinée.

Préparés par leur professeure de français, Mme Viennot-Franca, les élèves avaient eu l’opportunité d’explorer certaines œuvres de l’auteure, qu’ils avaient pu lire ou emprunter au CDI.

La séance orchestrée en duo par Mmes Birmant et Viennot-Franca, a débuté par une présentation du parcours riche et inspirant de Julie Birmant, suivie d’un échange rythmé et dynamique avec les élèves.

Ces derniers ont manifesté un vif intérêt pour les thématiques récurrentes dans ses albums, notamment la place des femmes dans la société, l’importance de l’art et des artistes, la création, le rôle des femmes dans le monde artistique…

Julie Birmant a su captiver son public, et les élèves ont été particulièrement émus d’apprendre qu’elle avait autrefois fréquenté leur lycée et grandi dans leur quartier. Comme eux, elle a vécu son adolescence dans ce quartier vibrant, empreint d’une histoire et d’une culture artistique foisonnantes.

Elle a également évoqué ses derniers albums, consacrés à l’illustre Salvador Dali, conçus sous la forme d’une trilogie en collaboration avec son partenaire, le dessinateur Clément Oubrié.

Le dernier volume de cette série est actuellement en cours de publication.

Les questions ont fusé, témoignant de l’enthousiasme palpable des élèves, qui se sont montrés curieux tant sur la genèse de ses œuvres que sur son parcours personnel. Ils ont exploré les spécificités de l’écriture scénaristique d’un album, la collaboration avec les illustrateurs, le processus de conception, ainsi que les relations avec les éditeurs.

La rencontre s’est conclue par une séance de dédicaces, laissant les élèves ravis et comblés par cette expérience enrichissante.

La classe de seconde 7 assiste à la projection du « Comte de Monte-Cristo »


Les élèves de Seconde 7 de Mme Viennot-Franca ont eu l’opportunité d’assister à la projection du film Le Comte de Monte-Cristo, lauréat du César des Lycéens 2025.

Ce film, réalisé par Matthieu Delaporte et Alexandre De La Patellière, a été distingué par les lycéens pour son adaptation magistrale du célèbre roman d’Alexandre Dumas.

La projection, qui s’est tenue au Grand Rex à Paris le mercredi 26 mars, a été suivie d’une rencontre-débat enrichissante avec des membres de l’équipe du film,

offrant aux élèves une immersion unique dans les coulisses de cette grande œuvre cinématographique.

Série littéraire de théâtre – Projet Artcena de la 2nde 7- Etude de 6 pièces contemporaines – 3/6

Voici un troisième exposé Artcena sur une pièce Jeunesse, Lichen ,  fait par Pedro Beca Almeida, Aymen Rabah, Adam-Mohammed Rahmani, Hiroki Rispoli-Akazaki et Mathieu Vernier

Le groupe présentant son exposé à la classe

Magali Mougel, née en 1982, est une dramaturge et autrice française, reconnue pour ses pièces de théâtre contemporaines qui abordent des thèmes sociaux.


Après des études à l’Institut Littéraire de Toulouse et à l’École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre à Lyon, elle se consacre à l’écriture théâtrale.

Magali Mougel se présente et commente son oeuvre

Ses œuvres interrogent des sujets comme la condition féminine, le monde du travail, l’isolement et l’identité.

Parmi ses pièces les plus marquantes, on retrouve Erwin Motor, dévotion (2011), qui aborde la déshumanisation dans le travail, Guérillères ordinaires (2017), donnant voix aux femmes confrontées à des violences structurelles, et Penthy sur la bande (2015), une adaptation de Kleist.

L’écriture de Mougel se caractérise par un langage direct et une dramaturgie puissante, mettant en lumière les faiblesses et les forces de ses personnages.

Autoportrait vidéo de Magali Mougel pour découvrir son travail et son univers

Dans le milieu théâtral, Magali Mougel collabore avec de nombreux metteurs en scène, participe à des résidences d’écriture et enseigne également l’écriture dramatique. Son travail est souvent présenté dans des festivals, traduit et joué à l’international, montrant la grande portée de ses thématiques et son style unique.

Tandis que des travaux de démolition sont en cours pour réhabiliter un milieu urbain, un homme tenant à sa maison , décide de résister et refuse d’abandonner sa maison, ses pigeons, ce lieu où il a grandi et élevé sa fille .

La jeune fille vit seule à présent avec son père. Elle va à l’école tandis que son père est sans emploi. Elle est perdue entre sa mère absente et son père qui s’accroche à une maison que rien ne sauvera de la ruine.

Représentation de la pièce au théâtre de Belleville

Son père lui enseignera à ne pas se résigner, alors qu’elle est elle-même confrontée à la brutalité des autres enfants à l’école.


Représentation de la pièce au théâtre de Belleville
Magali Mougel lisant et commentant des extraits de sa pièce

Ce livre est assez triste mais raconte avec brio la descente aux enfers d’une famille tiraillée par la société.

On a trouvé ce livre d’une profondeur poétique exceptionnelle, le dialogue est original et la manière dont l’histoire est racontée nous immerge directement au cœur de l’histoire.


Représentation de la pièce au théâtre de Belleville

Malheureusement, nous trouvons que la fin arrive un peu trop vite mais elle est tout de même bien amenée avec le passage sur le harcèlement scolaire, dont est victime la jeune fille.

Ce livre dénonce des faits de société actuels et nous a fait découvrir comment quelqu’un de très triste peut voir le monde.


Représentation de la pièce au théâtre de Belleville

Différents passages montrent en fait comment les gens dans le besoin préfèrent se cacher derrière leur fierté plutôt que demander de l’aide. Par exemple, dans l’un des passages, la petite a besoin qu’on lui apporte des soins mais préfère cacher la vérité à son père.