Série littéraire de théâtre – Projet Artcena de la 2nde 7- Etude de 6 pièces contemporaines – 2/6

Un autre événement marque un tournant dans l’histoire : Glovie, en essayant de respecter la règle de sa mère, déclenche un incendie. Et une dernière fois, le veilleur de nuit est là pour la sauver. À la fin de la pièce, Inna comprend qu’elle doit rester soudée avec sa fille, car leur lien est ce qu’il y a de plus important.

Bande-annonce : adaptation de la pièce au théâtre-Sénart, scène nationale, en novembre 2024
  • Pages 7-9

Nous avons choisi cette scène, car elle nous semble primordiale pour comprendre le personnage de Glovie. Cet extrait met en avant toute son insouciance et sa naïveté. En très peu de temps, on comprend sa personnalité.

Au vu de l’histoire qu’elle se raconte, on perçoit aussi un caractère combatif : elle ne s’invente pas une histoire de princesse comme on en aurait l’habitude. L’autrice évite ainsi le cliché de la petite fille ordinaire et nous montre un personnage plus intéressant, plus actuel et en marge des récits classiques.

  • Pages 12-19

Ce passage permet de mieux comprendre les difficultés du travail d’Inna. En mettant en scène le Chaunanard, l’autrice illustre le quotidien difficile d’Inna de manière très forte.

Mais Inna, en modifiant la réalité et en la transformant en quelque chose de plus fantastique, cherche à protéger Glovie de la dureté de la vie le plus longtemps possible. Elle partage avec elle des moments de complicité et embellit la vérité pour rendre leur quotidien plus supportable.

  • Pages 33-38

Dans cette scène, Glovie nous montre la réalité de sa vie : elle est ennuyeuse, emplie de solitude et rendue encore plus compliquée par le manque d’argent.

Elle exprime son désir d’indépendance, malgré son jeune âge (dix ans et demi). Un enfant de cet âge pourrait être facilement infantilisé, mais cela est compliqué pour Glovie en raison de son caractère et de sa manière de penser. Elle est totalement en marge des autres enfants de son âge, et cette scène nous le montre très clairement.

Elle fait également une longue tirade sur l’inutilité de la pitié et de la charité, qu’elle perçoit comme une faiblesse d’esprit. Cette façon de penser découle de son vécu et de sa fierté.

En parallèle, elle s’invente une toute autre vie à l’école, ce qui témoigne de sa souffrance et de la difficulté qu’elle éprouve à assumer sa situation auprès des autres enfants.

  • Pages 40-48

Au début de ce passage, Inna et Glovie ont une relation mère-fille normale. Mais peu à peu, on voit que Glovie cherche à en apprendre plus sur ses origines pour mieux comprendre sa mère et d’où elle vient. Cependant, Inna a choisi de tirer un trait sur son passé.

Elle dit à Glovie qu’elle a de la chance de ne pas avoir d’attaches ailleurs. On peut donc imaginer qu’Inna avait des problèmes en Serbie et que c’est pour cela qu’elle a fui.